Diagnostic d’un arbre
Contactez nous pour un diagnostic d’arbre
Le diagnostic d’un arbre est une composante des services de conseil du bureau d’études qui propose, notamment :
– Le diagnostic phytosanitaire et sécuritaire d’arbres
– L’inventaire et cartographie de patrimoine arboré
– Le conseil arboricole (plantation, soins aux arbres, législation, etc.)
Nous intervenons en région PACA ou Ile-de-France.
EXEMPLES DE MISSION ARBORICOLE (cliquez sur les images)
Protocole de lecture ou diagnostic d’un arbre :
Nous effectuons un diagnostic visuel de l’état du patrimoine arboré : au niveau ontogénique, physiologique, phytosanitaire, mécanique et sur le développement des arbres, qui donne lieu à la remise d’un rapport technique.
Lors d’un inventaire, comment s’effectue le diagnostic d’un arbre ?
Nous effectuons un diagnostic par analyse visuelle.
Notre prestation inclut un examen visuel de base, au niveau du sol, de l’arbre et de son environnement immédiat (ou du groupe d’arbre si il est considéré comme une unité de gestion), en appliquant la méthode V.T.A (en français : Analyse Visuelle de l’Arbre) de C.Mattheck et la méthode Archi de C.Drénou.
Une méthodologie rigoureuse de diagnostic d’un arbre :
Cette méthodologie scientifique de diagnostic d’un arbre nécessite de bonnes connaissances en biologie de l’arbre. Elle repose sur l’observation et l’analyse des défaillances physiologiques de l’arbre en examinant racines, tronc et feuillage. L’analyse des anomalies de développement et de croissance d’un arbre permet d’évaluer son état de santé (le déclin anticipé d’un arbre jusqu’à sa mort peut se dérouler sur une période de plus de 10 ans !)
La lecture de l’arbre permet d’évaluer:
- le stade de développement de l’arbre,
- l’état des racines par une observation du système racinaire visible hors sol,
- la présence de plaies, de cavités, de pathogènes ou de champignons lignivores (exemple du polypore soufré),
- l’état du tronc, des branches et de la couronne par la recherche de fissures, fourches, écorces incluses…etc,
- l’état physiologique de l’arbre : vitalité, observation des ramifications annuelles (par exemple longueur, feuillage, fructification), architecture de l’arbre, dépérissement, capacité réactionnelle (par exemple réitérations, bourrelets de recouvrement)…etc,
- les spécificités du sujet en rapport avec les caractéristiques connues de l’essence,
- les contraintes environnementales, l’usage et les antécédents du site dans lequel se situe l’arbre…etc.
Des outils simples sont utilisés pour examiner l’arbre : mètre ruban, jumelles, loupe, maillet, tige-sonde, piolet de géologue, couteau …).
Le compte rendu du diagnostic:
Un compte rendu documenté est alors produit et assorti de préconisations.
Les préconisations peuvent inclure la nécessité, pour certains arbres, de réaliser des travaux ou un diagnostic approfondi à l’aide d’appareillages spécifiques ou d’analyses en laboratoire. Ce, lorsqu’un arbre pourrait présenter un risque de dangerosité.
Exemple de problématique lors d’un diagnostic de l’arbre:
Certaines anomalies ne sont pas nécessairement inquiétantes car l’arbre dispose de stratégies et ressources (lutte chimique ou mécanique, réserves énergétiques) vis à vis de maints stress et attaques pathogènes. Une surveillance sur le long terme, par le diagnostic d’un arbre régulier, permet de suivre l’évolution des défenses de l’arbre.
Cependant, l’arbre peut subir une accumulation de stress climatique, stress hydrique, parasites de faiblesse…etc. Ces perturbations peuvent altérer sa capacité de photosynthèse, son système racinaire ou son bois. Du coup, l’arbre peut subir un affaiblissement important et une rupture peut s’ensuivre brutalement.

Photo ci-contre : ‘ganoderma applanatum‘ dans la partie hypogée du tronc de l’arbre. Ce champignon induit une pourriture blanche sélective du bois de cœur et des racines. Dans ce cas de figure, quantifier la paroi résiduelle de bois sain (PRBS) par résistographe et/ou tomographe, peut être préconisé. Il s’agit dans ce cas de quantifier les risques de rupture de l’arbre.
En effet, l’arbre compartimente le champignon lignivore pour limiter sa progression. Il isole ses tissus endommagés. Mais, cet organisme, dont la sporulation est extrêmement abondante, peut contrer cette défense !
Cas de recours à un diagnostic approfondi par mesure appareillée :
Tout diagnostic d’arbre, quelque soit le prestataire, commence par un diagnostic visuel.
Dans très peu de cas, une analyse visuelle de l’arbre (méthode V.T.A.) n’est pas suffisante.
“90 % des défaillances mécaniques sont détectables par un expert formé en biologie de l’arbre, sans outil sophistiqué.”
Mais lorsque l’examen visuel au pied de l’arbre s’avère limité pour conclure sur des risques potentiels de rupture de branches maitresses ou de tronc, un diagnostic technologique plus approfondi peut être indispensable.
Ces investigations plus approfondies se justifient souvent pour de grands arbres, des arbres remarquables, des arbres dépérissants ou encore sénescents sur des lieux ou la fréquentation d’un public est forte.
Une expertise d’arbre approfondie est alors préconisée afin de déceler des problématiques mécaniques (cavités difficilement visualisables à l’œil nu, quantité de bois sain…etc) pouvant rendre l’arbre dangereux. Si souhaité, nous apportons une assistance à la Maitrise d’Ouvrage pour la sélection d’entreprises spécialisées.
Nous travaillons avec plusieurs prestataires spécialisés et reconnus dans le métier et nous pouvons vous conseiller ceux habilités, selon les besoins, pour la mise en pratique de :
- forage au résistographe pour évaluer la paroi résiduelle de bois sain (PRBS),
- imagerie numérique au tomographe à ondes sonores pour quantifier plus précisément la dégradation du bois,
- visite en cime pour analyser les cavités ou pourritures de bois en hauteur,
- analyses en laboratoire agréé à partir de prélèvements pour examiner champignons lignivores ou autres pathogènes,etc.
- exploration des racines par excavation,
- test de traction (analyse de résistance au vent et aux tempêtes),
- analyse du sol et géobiologie.
Ces prestations externes font l’objet de devis complémentaires.
















